Un nouveau concept d’expérimentation est développé dans le cadre du projet PESTIPOND. En général, les approches combinent suivi entrée / sortie et expérimentation de laboratoire en conditions contrôlées pour quantifier des processus identifiés.

Dans la tâche 2, nous testons une nouvelle approche in situ de suivi de mésocosmes dans les conditions environnementales de la zone tampon humide artificielle de Rampillon, un des 3 sites expérimentaux du projet PESTIPOND. L’objectif principal est de hiérarchiser et caractériser les processus de dissipation des pesticides :

  • Effet photolyse (direct et indirect, non dissocié)
  • Effet convectif (stagnant ou vitesse faible caractéristique de la ZTHA)
  • Effet biodégradation par suivi CSIA sur le métolachlor par échantillonnage POCIS
  • Compartiment du piégeage (colonne d’eau, sédiment, voire biofilm) avec un suivi temporel dans la colonne d’eau et une comparaison état initial vs état final dans les sédiments
  • Evolution du compartiment microbiologique et biologique par des suivis écotoxicologiques sur l’espère bioindicatrice Gammares.

4 mésocosmes de conception originale, ont été installés en sept 2019, pour assurer une insertion et une évolution naturelle des sédiments. Chaque mécocosme a une surface élémentaire de 1m², pour une profondeur d’eau de 35cm, soit un volume de 350 L, isolé hydrauliquement du reste de la ZTHA.

La mise en œuvre de l’expérimentation, initialement prévue en mars 2020, mais décalée pour les raisons sanitaires, a débuté le 23 mars 2021. Un géotextile opaque « moumoute à mésocosme » caractérise la partie aveugle à comparer à celle exposée aux rayonnements du soleil. 4 préleveurs automatiques ont été connectés à chacun, couplés à des suivis des paramètres physico-chimiques classiques (pH, conductivité électrique, oxygène dissous).

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